top of page
"Un nouveau regard sur les Zones d'Activités Economiques"
Dynamiques économiques, urbaines et emploi : quel avenir pour les zones d'activités économiques du Nord Francilien ?
​

Une production continue de sites d'activités

"Un nouveau regard sur les Zones d'Activités Economiques"
Dynamiques économiques, urbaines et emploi : quel avenir pour les zones d'activités économiques du Nord Francilien ?
​
> Lire
​
CONTEXTE
Réunis dans le cadre des ateliers de maîtrise d’oeuvre urbaine de Cergy-Pontoise, c’est par cette question que vingt-et-un jeunes professionnels venant d’horizons différents ont pris le pouls des activités productives du Nord Francilien. Ils ont co-produit, durant trois semaines de septembre 2016, une réflexion prospective sur ces espaces en mutation.
La restitution devant le jury a été un moment d’adoption d’une vision transversale de réflexions jusqu’alors séparées mais complémentaires, dans une vision partagée du métabolisme des territoires.
L’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France, l’Institut Caisse des Dépôts et Consignations pour la recherche, Grand Paris Aménagement, ICADE, AREP ont souhaité poursuivre la dynamique ainsi installée. S’y sont ajoutés deux territoires : Plaine Commune et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.
C’est dans ce contexte nouveau, inscrit au sein d’une continuité intellectuelle et productive, que naît l’association Point Virgule. Un point-virgule synonyme de rupture et de continuité, porté par de jeunes professionnels aux parcours particuliers mais complémentaires.
L’acception commune de la Zone d’Activités Economiques ( ZAE ) la réduit à un lieu simple à définir, souvent résumé à un espace de transports, de stockage et de production situé loin de la ville. Ainsi, ces espaces sont d’abord des lieux essentiellement pensés par et pour l’activité économique des entreprises. Doivent-elles être cantonnées à ce rôle monofonctionnel et économique ?

ENJEUX
61% des communes du Nord francilien accueillent une zone d’activité économique. C’est l’héritage d’un système politique et fiscal qui encourageait la mise en concurrence des communes pour l’accueil des activités économiques. La montée en puissance des intercommunalités dans la création et la gestion des zones d’activités offre une opportunité historique de bâtir une politique économique globale et d’atténuer les déséquilibres territoriaux. De la même manière, la création de structures souples de gouvernance, à l’image de l’Entente Nord, peut contribuer à mieux coordonner les dynamiques économiques métropolitaines.
​
​

26% des 345 ZAE recensées du Nord francilien sont situées au contact de quartiers prioritaires de la politique de la ville. Illustrée ici avec l’exemple de Garges-lès-Gonesses, il s’agit d’une proximité paradoxale, car ces territoires et leurs habitants ne bénéficient que trop peu des dynamiques économiques et des emplois offerts.
​

​
85% des futures gares nord-franciliennes du Grand Paris Express sont situées à moins d’un kilomètre d’une ZAE. Ce regain d’attractivité lié à la proximité des futures gares engendrera une forte pression foncière. Afin d’éviter l’éviction de ces activités essentielles au métabolisme local et métropolitain, c’est le modèle urbain des ZAE qui doit être repensé dans sa globalité en intégrant une mixité fonctionnelle jusque-là absente.
​

1/3 des zones d’activités économiques nord-franciliennes ont été rattrapées par l’urbanisation. Comme l’illustre l’étude du territoire de Louvres ( 95 ), de nombreuses ZAE ont connu une transformation de leur situation géographique, de la périphérie à la centralité. Toutes ces ZAE sont confrontées à un enjeu stratégique : devenir de véritables polarités urbaines, ouvertes sur le territoire et ses habitants.
​




47% de la surface totale des ZAE est mutable. Qu’il s’agisse d’espaces en friche ou engazonnés ( 8% ), d’emprises infrastructurelles et énergétiques ( 12% ) ou même de grandes parcelles logistiques, commerciales et industrielles ( 27% ), de larges pans du territoire nord francilien seront potentiellement touchés par l’obsolescence du fait des transformations économiques en cours. Il en découle un enjeu fort d’accompagner et d’anticiper la transition des ZAE en optimisant leur occupation de l’espace.






Neuf fiches développées

LES FICHES
​
Afin d’amorcer les stratégies d’action, nous avons souhaité questionner le possible et le souhaitable à travers une formulation récurrente, un « et si » quasi-utopique qui affirme les ZAE comme des terrains d’expérimentation pour imaginer les réponses aux grands enjeux contemporains. Les neuf fiches tentent de dresser un panorama non exhaustif des leviers d’action. Elles ne sauraient être prises isolément mais s’articulent étroitement pour incarner un nouveau regard sur les ZAE.
Fiche "et si les ZAE étaient 100% adaptables ?"
Pistes de projets sur une ZAE du Blanc-Mesnil (93)
bottom of page